dimanche 20 février 2011

Être une fille c'est trop bien

Après un titre pareil, je ne pouvais qu'écrire quelque chose d'hautement intellectuel.

Être une fille, c'est trop bien, donc. N'en déplaise aux féministes intello, j'y vois beaucoup d'avantages. Certes, il y a les règles douloureuses, certes, on ne peut pas pisser debout, certes, on reste toujours moins bien payées que nos collègues dotées d'un pénis (quoique ça dépende encore du travail que l'on fait...), certes, on doit subir la torture de l'épilation (quoique beaucoup de mâles s'y mettent aussi), certes, on est encore des salopes quand les mecs sont des don juan...

Mais, il y a beaucoup d'avantages :
- On peut enfanter (dans la douleur, c'est vrai, mais au moins, nous, on peut).
- On ne se met pas à chouiner dès qu'on se coupe et qu'un peu de sang perle à la surface de notre peau délicate.
- On peut s'habiller en robe sans être ridicule.
- On nous pardonne si on ne sait pas faire une vidange (et si on sait, on devient limite une idole païenne).
- On nous offre des fleurs.
- On peut pleurer devant un film sans se faire charrier par ses potes.
- Si on a besoin de sucre pour les crêpes, la  mamie-aux-roquets nous ouvrira plus facilement à nous qu'à notre copain (surtout si celui-ci est un peu basané)
- On est dorénavant aussi sexy que les hommes même passés les 40 ans et après une ou plusieurs grossesses (il n'y a qu'à voir le phénomène MILF (attention, humour très gras) ou celui des femmes cougar).
- Les garçons nous aiment, et ça c'est cool!

Ah, puis surtout, sur un jeu de MMORPG (cette vidéo m'amuse toujours autant), une débutante progressera 2 fois plus vite qu'un homme, parce que tous ceux qui croiseront son chemin s'empresseront de l'aider d'une manière ou d'une autre!

mercredi 16 février 2011

J'irai loler sur vos tombes, un émission qu'elle-est-bien

Cette émission est cool. Je pourrais m'arrêter là, mais ça ne ferait pas sérieux. Je vais donc faire une liste, je suis dans ma période listes, et le temps que je passe à faire les listes en question me donne une excuse pour ne plus avoir le temps de faire ce qui y est listé. Bref.

1 – Bon, déjà, le décor est en carton. Et ce n'est pas une expression.
2 – J'aime l'humour geek (que celui qui n'idolâtre pas Sheldon Cooper de The Big Bang Theory pour son non-humour trépasse dans les plus atroces souffrances!).
3 – Je veux épouser Monsieur Poulpe (s'appeler Mme Poulpe, c'est quand même la classe), il m'envoie du rêve. (Si tu passes par là, contacte-moi)
4 – Ils ont quand même invité Patrick Puydebas (Nicolas d'Hélène et les garçons), ce qui a éveillé chez moi un gros relent de nostalgie de mon enfance.
5 – Ils ont une poupée gonflable MÂLE!!!
6 – Ils ont quand même invité Alexandre Astier, de qui je suis un peu amoureuse (Monsieur Poulpe, j'espère que tu n'es pas jaloux).
7 – Ils me permettent de parler d'Hélène et les garçons et de The Big Bang Theory dans un même article, ce qui est quand même énorme.
8 – Ils critiquent autre chose que des jeux vidéos, et font découvrir des artistes / films / bouquins fort sympathiques.
9 - Pour la Saint-Valentin, ils ont fait plaisir à leur public qui est supposé selon la légende urbaine, ramer rayon drague : ils ont invité un "expert en séduction". Et franchement, moi, tant d'amour, ça m'émeut.

dimanche 13 février 2011

Les chagrins d'amitié

On parle sans arrêt des chagrins d'amour, et jamais (à ma connaissance) des chagrins d'amitié... Or, ceux-ci sont tout autant – si ce n'est plus – dévastateurs.

C'est vrai, théoriquement, les amis, on les garde un bon paquet d'années. On s'engueule avec de temps à autre, on peut se dire les pires trucs, mais au fond de soi, on sait qu'ils sont là quelque part. Et qu'en cas de coup dur, ils ne sont éloignés que d'un coup de fil.

Il arrive que le temps, la vie, les déménagements nous fassent perdre des amis en cours de route. Mais dans ces cas-là, il ne s'agit pas vraiment d'une rupture, c'est plutôt une séparation sans gros heurts, même si ça fait un pincement au cœur quand on pense à toutes les tranches de marrade qu'on a eues avec l'Ami.

Je suis peut-être une amie indigne dans mon genre. Dès que je me retrouve éloignée géographiquement, j'ai du mal à garder un contact soutenu, à téléphoner (je parlerai un autre jour de ma phobie du téléphone).

J'ai eu deux gros chagrins d'amitié, et à chaque fois, ils étaient dû à des histoires d'amour. Que ce soit la meilleure amie qui se mette avec l'ex, ou le meilleur pote dont la nouvelle chérie est extrêmement jalouse. Et je me rends compte que même si le temps passe, la blessure reste très vive. Finalement, peu de mes chagrins d'amour passés me laissent un goût aussi amer.

Faut dire aussi que globalement, j'ai peu d'amis. Si on enlève ma mère, il y a peut-être 3 personnes de mon entourage que j'appellerais à 3h du matin si je venais de me faire agresser ou larguer par exemple. (à l'inverse, je n'éprouve aucun scrupule à réveiller tout mon répertoire téléphonique si je suis saoûle (c'est mââââââl!) et que je tombe sur un lampadaire de toute beauté, et que c'est tellement important les lampadaires, ils donnent de la lumière aux gens quand même!) (ne me jugez pas).

Bref, tout ça pour dire qu'on fait tout un tintamarre autour de l'amour et des ruptures difficiles, mais qu'on devrait peut-être un peu plus s'attarder sur l'amitié. Parce que je voudrais pas dire, mais c'est souvent grâce à ses amis qu'on se remet de ses chagrins d'amour...

Petite citation, parce que je suis culturée : En amour, on peut toujours se rabibocher. En amitié, la rupture est souvent irrattrapable, on n'y revient pas. (Danièle Brun) (je ne sais pas qui c'est, c'est pas la peine de me le demander).

Je ne suis pas féministe

Il fallait que ce soit dit. Quand je dis ça, cela veut dire que je ne milite pas, que je trouve qu'il y a des avantages non-négligeables à être une femme (on en reparlera), et que je vis très bien ma condition de femme.

Je rencontre finalement extrêmement rarement de misogynie volontaire, et le fait qu'un mec s'arrête pour m'aider à changer ma roue si je crève au bord de la route ne me choque pas, je ne me sens pas dévalorisée ou quoi que ce soit.

Par contre, ce qui m'énerve (parmi beaucoup d'autres choses), ce sont les réflexions des femmes par rapport aux autres femmes.

Mise en situation : Je suis en robe (wouhou!) et je porte des talons (re-wouhou!) (depuis que je sais marcher avec des talons, la vie est une fête, et je me ruine en chaussures, mais c'est une autre histoire).

Bref, je vais faire des courses dans un célèbre supermarché. La vie de tous les jours quoi. Je croise sur mon passage deux adolescentes acnéiques, fumant leur clope en douce à l'entrée du célèbre supermarché sus-cité.

Et là, c'est le drame, j'entends une des deux demoiselles chuchoter (assez fort pour que je l'entende, mais assez bas pour faire semblant d'avoir voulu être discrète) : « putain, mate la teu-pu! ».

Outre le vocabulaire quelque peu vulgaire (là, encore, c'est une autre histoire), je suis assez choquée en mon for intérieur. Prise d'un doute, je profite d'une vitre dans la galerie marchande pour jeter in œil à mon look du jour, mais je ne pense pas avoir l'air d'arpenter les trottoirs. Et, tout en navigant entre les pâtes, le papier toilette et les carottes râpées, je me rends compte que les remarques que je reçois en général viennent exclusivement de la gente féminine.

Mes chers, l'heure est grave : que s'est-il passé pour que finalement, les jeunes filles soient plus misogynes que les hommes? Comment est-il possible que le simple fait d'être féminine soit associé à de la prostitution dans l'esprit des femmes/filles? Comment,après ça, peut-on se sentir à l'aise dans ses talons?

Les questions restent ouvertes, en attendant, je n'irai plus dans le célèbre supermarché qu'en portant mes bottes/bottines/escarpins les plus hauts. Et je continuerai à marcher la tête haute (en essayant de ne pas me casser la figure lamentablement).

Ma pas-présentation

J'ai décidé de ne pas me présenter.

Au départ, je ne voulais pas le justifier (en mode « c'est-mon-blog-et-je-vous-emmerde »). Puis je me suis dit que ça pouvait faire un premier article, et me permettre de garder ceux que j'ai d'avance sous le coude...

Donc, aux éventuels lecteurs qui se seront égarés, le pourquoi du comment j'ai décidé de me pas-présenter :

1 – Très concrètement, vous vous en foutez. Si vous êtes arrivés ici, c'est sûrement par erreur, ou par curiosité. Éventuellement parce que vous aviez envie de rigoler un coup. Pas pour que je raconte ma morne existence et le pourquoi j'ai décidé de bloguer...

2 – M'étaler sur ma-vie-mon-œuvre, ce n'est pas ce dont j'ai envie. Que je sois caissière, étudiante, PDG, ou chasseuse de galinettes cendrées ne vous regarde pas plus que ça. Ce que je veux, c'est faire partager (ou pas) des billets d'humeur, des coups de cœur ou de gueule.

3 – Un minimum d'anonymat dans un monde où on sait tout sur tous en quelques clics, c'est quasiment un luxe aujourd'hui...

4 – Se présenter, c'est toujours un peu compliqué, je trouve. On ne sait pas par où commencer, ni par où finir.

5 – J'ai pas de petit 5, mais ça faisait mieux avec 5 arguments, je trouve.